Les pertes boursières de cette semaine n’ont pas surpris la plupart des investisseurs, car la pression sur l’économie s’est accrue depuis un certain temps. Les détails du procès-verbal de la réunion de la Fed des 15 et 16 mars publiés mercredi ont confirmé ce que beaucoup attendaient ; la Réserve fédérale a réduit son bilan de 9 000 milliards de dollars et augmenté agressivement les taux d’intérêt.
Le Composé Nasdaq est en baisse de près de 4% sur la semaine, tombant à son plus bas niveau depuis le 21 mars. S&P 500 est en baisse de plus de 2 % cette semaine, et le Moyenne industrielle Dow Jones perdu 400 points.
Plusieurs investisseurs institutionnels ont déjà alloué des parts plus importantes de leurs portefeuilles à des actifs alternatifs. Selon Financial Timesplus d’une douzaine de groupes d’investissement, dont Roche noire, Invesco et PGIMa déclaré gérer au moins 100 milliards de dollars d’actifs alternatifs à la fin de l’année dernière, contre seulement neuf groupes il y a cinq ans.
Le portefeuille traditionnel 60/40 (actions/obligations) est la référence pour la plupart des conseillers financiers et des investisseurs individuels depuis des décennies, mais beaucoup de choses ont changé depuis l’introduction de cette norme il y a près de 70 ans.
Une approche plus moderne qui est souvent suggérée est un portefeuille dont environ un tiers est alloué à des investissements alternatifs. JP Morgan Asset Management “Guide des alternatives” montre que l’allocation de seulement 30 % aux alternatives peut augmenter considérablement les rendements annuels, tout en renforçant la stabilité du portefeuille et en réduisant le risque.
Le problème a toujours été que les actifs alternatifs n’étaient pas disponibles pour la plupart des investisseurs individuels. Grâce aux nouvelles règles de la loi JOBS, les investisseurs particuliers ont non seulement accès à des investissements alternatifs, mais disposent désormais d’une variété d’options parmi lesquelles choisir.
L’immobilier est l’un des investissements alternatifs qui attire le plus l’attention. Deux des types de propriétés les plus populaires parmi les investisseurs sont les locations multifamiliales et unifamiliales. Cela s’explique en partie par le fait qu’un plus grand nombre de ménages deviennent locataires au lieu de propriétaires.
Les sociétés de capital-investissement développent et acquièrent un nombre croissant d’immeubles d’appartements à travers les États-Unis, en particulier dans les États de la ceinture solaire comme l’Arizona, le Texas et la Floride. Pendant ce temps, les investisseurs institutionnels construisent des portefeuilles de plusieurs milliards de dollars de locations unifamiliales dans tout le pays.
Les investisseurs individuels ont également davantage accès à l’immobilier grâce à de multiples plateformes de financement participatif. Rue de la foule a financé plus de 3 milliards de dollars à travers 618 offres d’investissement immobilier commercial d’investisseurs accrédités, ce qui se traduit par un taux de rendement interne (IRR) moyen de 18,5 % sur les investissements réalisés.
Un groupe de milliardaires technologiques populaires, dont Jeff Bezos et Marc Benioff, a soutenu l’année dernière une startup de financement participatif immobilier, qui permet aux investisseurs non accrédités d’acheter des actions de propriétés locatives individuelles avec aussi peu que 100 $. L’entreprise, Maisons arrivées, a depuis financé 88 propriétés d’une valeur d’environ 35 millions de dollars. La fourchette de dividendes annualisés pour 2021 était de 5,1 % à 7,2 %, et les investisseurs réaliseront tout gain en capital lorsque les propriétés seront vendues.
Le secteur des objets de collection se développe à un rythme rapide depuis l’introduction des investissements fractionnés. Yahoo! La finance vient de lancer le Indice total collectable, qui suit le marché des objets de collection fractionnés des biens culturels enregistrés auprès de la SEC. Les données de tarification sont suivies depuis juillet 2021 et l’indice est actuellement en hausse de près de 17 % depuis lors.
Les investissements dans l’art fractionnaire ont également fait des vagues sur le marché mondial de l’art. Les investisseurs particuliers ont apporté plus de 400 millions de dollars à ce marché en achetant des actions de plus de 100 peintures contemporaines différentes par le biais du Plateforme Chefs-d’œuvrequi affiche un bilan annualisé net de 15,8 %.
